Histoire de la communauté

Le 11 septembre 1963 Monseigneur ROQUES procédait à la bénédiction de la première pierre, portant l’année 1964.
Le 12 janvier 1964, les paroissiens assistaient à la pose de la première pierre.
Le 27 décembre 1964, Monseigneur GOUYON bénissait l’église St-Jean l’évangéliste et installait le premier curé le Père Etienne PLASSOUX qui avait à l’époque évoqué le nom de St-Vincent de Paul pour la paroisse.
40 ans plus tard, c’est le nom que prendra notre paroisse actuelle.

Il y a presque 60 ans, l’Eglise St Jean a pris racine dans notre quartier.
En forme de tente, le bâtiment évoque « les hébreux dans le désert », et le Christ disant « j’ai dressé ma tente au milieu de vous ».
C’est le signe que la communauté ne doit pas s’installer.
Elle est appelée à sortir des murs et aller vers tous, à la périphérie, pour témoigner de la bonne nouvelle de Jésus Christ comme le Pape François aime à nous le dire aujourd’hui.

Depuis plusieurs générations, les prêtres et les chrétiens de notre communauté ont été fidèles à l’esprit des bâtisseurs. Avec dynamisme, ils se sont mis au service des habitants de ce quartier dans les différentes missions : l’éveil à la foi, le caté, les préparations au baptême, au mariage, l’accompagnement des malades, les familles en deuil, la liturgie. Mais aussi des repas conviviaux pour la communauté en automne et au printemps et la fête du passage de la nouvelle année avec les personnes qui ne réveillonnaient pas.

Pendant 50 années, à St Jean, la fête des châtaignes était un temps de convivialité, de rencontres entre les habitants du quartier et de la communauté et aussi la présence d’un accueil tous les jours au presbytère.
Les paroissiens de notre communauté continuent à faire vivre ce lien à travers les différents services d’Eglise et permettent aux personnes du quartier de venir prier dans la journée et le samedi pour la messe dominicale anticipée.

N’oublions pas la place très importante qu’ont eue les mouvements dans notre communauté : nombre d’enfants ont été touchés par l’ACE, de jeunes par la JOC. LE MEJ lui aussi a été très vivant à St-Jean, et tous les jeunes jocistes ou méjistes aimaient se retrouver pour animer les célébrations.
Aujourd’hui, la pastorale des jeunes anime une fois par mois la messe et l’aumônerie accueille chaque jour des jeunes du quartier et du lycée.